Mercredi soir, l’émission La Grande Librairie sur France 5 accueillait quatre auteurs pour aborder la question du “monde d’après”.
Aux côtés d’Aurélien Barrau, de la romancière suisse Antoinette Rychner, de la navigatrice et présidente du WWF France Isabelle Autissier, il y avait le philosophe Baptiste Morizot, que je ne connaissais pas.
Auteur du livre « Manières d’être vivant », ce dernier y questionne la place de l’être humain dans l’ensemble du Vivant ainsi que les (non-)raisons de son hégémonie ou de sa supériorité sur les autres espèces.
L’auteur expose entre autres que si nous salons nos plats, c’est pour retrouver nos origines océaniques et que nous avons une parenté directe de quelques millions d’années avec les éponges (qui sont des animaux, au cas où…)
Il me semble indispensable que nous nous rappelions effectivement, que nous sommes liés à bon nombre d’espèces végétales et animales, et qu’il serait bon de sortir de la vision qui rend la nature à disposition des besoins de l’homme.
Le terme « nature » est d’ailleurs de plus en plus décrié : toutes ces espèces végétales et animales ne devraient pas être considérées comme des ressources, utilitaires ou sources de profit économique, mais comme nos semblables, que l’on traiterait comme on aimerait comme on nous traite.
On devrait ainsi privilégier le terme du “Vivant”.
Et y inclure l’être humain, en le plaçant au même rang qu’une éponge ou qu’un cactus.