A midi, j’ai craqué.
Après deux mois et demi de repas pris à la maison matin, midi et soir, j’ai eu envie d’un bon petit plat cuisiné par d’autres.
Et alors que j’étais près de la gare Cornavin, j’ai repensé à ce petit resto aux Pâquis qui fait les plus incroyables pad thaï de la ville. (Oui, c’est exotique, mais j’estime que les exceptions, du moment qu’elles restent des exceptions ne sont pas interdites… Au cas où vous auriez quelque chose à y redire, pensez aux trois cafés que vous buvez par jour, qui viennent de Colombie, du Costa Rica ou du Honduras ;-))
Ce petit bistrot où j’allais très souvent à une époque a été complètement refait et agrandi.
Mais l’ambiance… la déco… les odeurs… la musique… le serveur, sourire jusqu’aux oreilles, qui ne parlait pas un mot de français… J’aurais pu fermer les yeux deux minutes et me croire au milieu de Bangkok…
C’est certainement dû à nos deux mois et demi de semi-confinement, que j’ai pour ma part vécus de manière quasi monastique, mais j’ai trouvé cet effet de dépaysement extrêmement puissant.
Et intéressant…
A l’heure où les vols en avion à tout-va sont de plus en plus décriés, pourquoi ne pas réinventer le voyage, le dépaysement, là, à quelques pas de notre porte ?
Je vous en glisse quelques idées dans ma formation Comment voyager avec un impact environnemental minime, au cas où vous aimeriez creuser la question.