Hier après-midi, j’ai suivi un débat en ligne organisé par la Grève du climat Suisse, faisant intervenir Aurélien Barrau, astrophysicien et professeur à l’Université de Grenoble et Jacques Dubochet, prix Nobel de Chimie et professeur honoraire de l’Université de Lausanne.
A un moment donné, Aurélien Barrau rendait les grévistes pour le climat et leur audience attentifs à « ne pas en rester au combat pour le climat ». En donnant cet exemple : même si les avions ne polluaient pas d’un gramme de CO2, disait-il, le tourisme (de masse) resterait dévastateur pour l’environnement.
Autrement dit, l’écologie est une composante beaucoup plus globale et complexe que de juste « moins polluer » ou de moins consommer de ressources. C’est une vision holistique qui nécessite de prendre en compte l’impact environnemental certes, mais aussi les incidences socio-économiques de nos activités humaines.
C’est le message que j’essaie d’apporter dans la vision d’Envol en Vert, ainsi que dans mes formations.
Dans la dernière formation, qui traite justement de la question du voyage, et de comment voyager « autrement », je vous invite en effet à questionner la nécessité de faire un voyage lointain pour se sentir dépaysé, mais aussi bien sûr à penser aux impacts directs et indirects de notre présence dans un pays qui n’a traditionnellement pas le même mode de production, de consommation ou de gestion des déchets notamment que nos pays occidentaux.
Parce que voyager responsable n’est pas juste de ne pas ou de moins prendre l’avion, c’est aussi de considérer toutes les conséquences de notre activité touristique. Et de considérer le sens même du voyage… Avons-nous toujours besoin d’aller sur place pour voir les choses de nos propres yeux ?
Si le sujet vous intéresse, c’est par ici. (Il y a encore 30% de réduction sur le prix de toutes mes formations pendant le mois de mai!)