Lorsqu’il y a deux ou trois semaines, j’ai fait de la publicité payante sur Facebook pour promouvoir ma formation « Entamer sa transition écologique à la maison », j’ai dû définir ma cible.
Pour la zone géographique, il m’est apparu intéressant de viser assez large : j’ai donc englobé toute la francophonie. Pour ce qui était de l’âge, je me suis assez longtemps interrogée.
La fourchette basse notamment m’a posé question, mais une chose m’est vite apparue clairement : les personnes âgées n’étaient pas dans ma cible.
Bon, déjà, les personnes âgées ne sont pas très nombreuses sur Facebook.
Mais surtout, à quelques exceptions près, les personnes âgées n’ont pas à apprendre comment rendre leurs comportements plus écologiques.
Parce qu’elles le sont de facto.
Nos grands-parents connaissaient le rythme des saisons.
Nos grands-parents consommaient des produits locaux, parce qu’ils n’avaient pas accès à toutes ces denrées exotiques.
Nos grands-parents passaient leurs vacances à la montagne et ne prenaient pas de vol EasyJet quatre fois dans l’année pour un week-end shopping.
L’élan consumériste et répondant à une logique globalisée que nous connaissons s’est mis en place extrêmement récemment.
Certes, nous nous sommes rapidement habitués à cette pléthore de produits variés et au confort dans lequel nous vivons, mais concrètement…
Les 9/10e (voire plus !) des populations humaines de l’Histoire ont vécu dans des conditions matérielles beaucoup plus précaires que les nôtres.
Et elles ont survécu.
Alors, quand serons-nous prêts à diminuer un tant soit peu notre niveau de vie pour préserver les ressources et limiter l’impact de nos activités ?
Une réflexion sur « Nos grands-parents étaient écolo… »