Il y a quelques jours, j’ai participé à un événement de réseautage à Lausanne, orienté sur le tourisme durable et l’économie circulaire.
Après les interventions de cinq porteurs de projet s’inscrivant dans cette mouvance, un brainhack nous attendait.
Le principe? Un porteur de projet existant expose un problème concret qu’il rencontre, et des participants venant d’horizons divers réfléchissent ensemble et proposent des pistes de solutions.
Pour être honnête, c’est parfois le genre d’activité qui me bloque, de devoir brainstormer ainsi en groupe, dans un délai souvent court, sur un sujet qui m’est plus ou moins familier. Mais là, je me suis sacrément prise au jeu et j’ai adoré le principe.
J’ai pris conscience (même si cela m’est déjà arrivé à plusieurs reprises!) de la puissance de l’intelligence collective, et du regard de non-experts sur un sujet donné. Du coup, cela m’a donné envie de participer à d’autres choses de ce genre, et je me suis pris au jeu de la vaste démarche participative lancée par l’Etat de Genève, à retrouver sur participer.ge.ch
Plusieurs projets, qui en sont à des niveaux d’avancement distincts et touchant divers domaines (urbanisme, mobilité, culture, etc.), invitent la population à se prononcer, amener des idées, commenter celles des autres, etc.
Je trouve ça génial! Nous avons déjà de la chance en Suisse de pouvoir donner notre avis quatre fois par année sur des sujets variés, de lancer des initiatives, de déposer des pétitions, mais là, vraiment, quelle chance de pouvoir ainsi prendre part au développement de projets si concrets et concernants pour la plupart d’entre nous!
(J’ai d’ailleurs constaté que ce n’était pas si facile de faire des propositions concrètes – et réalistes… – pour améliorer la qualité de vie à Genève par exemple. On peut râler tout ce qu’on veut contre l’existant, mais lorsqu’il faut proposer des solutions,… l’exercice est intéressant!)